dinsdag 1 februari 2011

Opposition à Mont Hoyo


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Opposition à Mont Hoyo.En savoir plus...

Dans la province Orientale (Nord-Est de la RDC), les communautés autochtones Lese et Bambute (pygmées) s'opposent firmement contre la création de la Réserve de Mont Hoyo, et dès lors à l'annexion de leur forêt au Parc National des Virunga dans le futur proche. A l'époque coloniale, la forêt de Mont Hoyo - connu pour ses caves et ses richesses souterraines comme l'or et l'uranium - fonctionnait comme site touristique. Comme la forêt n'était pas délimité comme réserve, la population locale vivait en symbiose avec les activités touristiques puisqu'ils n'étaient pas exclus de leurs activités de survie journalières (comme la chasse, la cueillette et l'agriculture à petite échelle). Suite à la guerre - la région est déclarée comme "zone rouge" jusqu'à maintenant -, les activités touristiques se sont arrêtés et la plus part de la population avait pris fuite aux campements de réfugiées (depuis plus qu'une décennie).

Un des dizaines des villages abandonnés dans la forêt Mont Hoyo, suite à la guerre.


              Néamoins les activités de guerre continuantes, la population restée sur place a continué à conserver leur forêt de façon autonome. Bien que le Parc National de Virunga actuel recevrait des fonds internationaux considérables la diversité biologique a diminué significativement au courant de la guerre, la diversité biologique de Mont Hoyo a augmenté (sans aucun support). La déforestation est un problème majeur dans la province Orientale, et la population de Mont Hoyo s'en rend compte. Ils sont d'accord que leur ressources forestières méritent une conservation active mais pas sous la gestion policière de l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature et les organtisations internationales. Depuis décembre 2009, une groupe de gardes de l'ICCN s'est installé au bord de la forêt à démarrer la délimitation de la Réserve Mont Hoyo, qui excluera chaque activité humaine dans la forêt, sans informer ni consulter la population locale. Le contrôle policier violera les droits humains des communautés autochtones (vue les catastrophes qui se déroulent à l'actuel parc des Virungas) et rendra ses communautés autochtones à l'extinction. Pourquoi la population locale exige l'arrêt immédiat des plans non-communautaire de l'ICCN et des organisations internationales et le droit de conserver leur propre forêt de façon autonome à leur propre bénéfice!!!

 Communauté Bambute (pygmée), dans leur campement de réfugiées depuis plus qu'une décennie à Idohu, qui veut retourner dans leur forêt d'origine et qui s'oppose l'annexion de leur forêt
au Parc National des Virungas.

Ci-dessous vous trouverez les pétitions effectuées localement...